Président de la République : l'Algérie déterminée à rejoindre le rang des pays émergents d'ici 2027

Président de la République : l'Algérie déterminée à rejoindre le rang des pays émergents d'ici 2027

Abdelmadjid Tebboune, président de la République
13/04/2025 - 16:43

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, dimanche, que l'Algérie était déterminée à rejoindre le rang des pays émergents avec pour objectif d'atteindre un Produit intérieur brut (PIB) de 400 milliards USD d'ici fin 2027.

Dans une allocution prononcée à l'ouverture de la deuxième édition de la Rencontre nationale avec les opérateurs économiques, le président de la République a déclaré : «nous entamons le second mandat avec l'espoir de parvenir ensemble à rejoindre le rang des pays émergents», appelant à la mobilisation de tous pour «atteindre un PIB de 400 milliards USD d'ici fin 2027».

Après avoir rappelé que «le premier mandat s'est achevé avec tous ses espoirs et ses douleurs en raison du Covid», le président de la République a affirmé que «nous devons aujourd'hui compter sur les jeunes algériens et leurs start-up, car leurs mains sont propres et ils sont en train d'accomplir des réalisations qui inspirent la fierté».

Evoquant la dynamique d'investissement que connaît le pays ces dernières années, le président de la République a fait savoir que l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (AAPI) avait enregistré, à ce jour, 13.700 projets d'investissement couvrant divers domaines et secteurs économiques d'une valeur atteignant 6.000 milliards DA.

Après avoir salué leurs efforts, le président de la République a appelé les opérateurs algériens à «donner un fort élan» au secteur économique.

Revenant sur les réformes engagées par l'Etat pour améliorer le climat des affaires, simplifier l'acte d'investissement et mettre à disposition le foncier, notamment dans le cadre de la nouvelle loi sur l'investissement, le président de la République a souligné que «l'Etat ne spécule pas sur les opérations de vente de terrains destinés à l'investissement, mais contribue à faciliter l'accès au foncier afin de favoriser la concrétisation des projets».

Il a, à cet égard, insisté sur l'impératif de libérer l'initiative en matière d'investissement, notamment dans le domaine de l'industrie, où l'Algérie a enregistré un bond qualitatif, estimant que «pour qu'il y est développement, la part de l'industrie dans le PIB doit être portée à 13-14 %».

«Nous devons sortir l'Agence algérienne de promotion de l'investissement d'une terrible contradiction : des dizaines de milliers de projets enregistrés en l'absence de foncier pour leur réalisation», a-t-il insisté.

Evoquant les pas franchis par l'Algérie dans le secteur agricole, avec le renforcement de sa sécurité alimentaire, notamment dans les cultures stratégiques, le président de la République a mis l'accent sur l'importance de la régulation des prix de produits comme la pomme de terre.

«Un président de la République ne devrait pas avoir à parler du prix de la pomme de terre», a dit le président de la République, insistant sur la nécessité de «réguler les prix de ce produit».

Il a en outre rappelé que «l'Algérie a atteint l'autosuffisance en blé dur à hauteur de 81%». Elle a également été en mesure d'économiser 1,2 milliard USD durant l'année en cours grâce à la réduction de l'importation de cette denrée vitale, a-t-il ajouté, se félicitant de la dynamique enregistrée en matière d'investissement et de production dans plusieurs filières agricoles, ayant contribué à la réduction de la facture des importations de l'Algérie.

«Avant le Hirak béni, l'Algérie importait pour 60 milliards USD. Aujourd'hui, nous avons réduit de manière structurelle et définitive la facture des importations à 40 milliards USD et nous œuvrons à la réduire davantage», a fait savoir le président de la République.

«Ce qui entrave le pays c'est la spéculation et le contournement de la loi», a-t-il soutenu, estimant que celui qui prétend craindre la prison et tergiverse dans l'accomplissement de ses missions «réfléchit comme les corrompus et les saboteurs»       

Evoquant le partenariat algéro-européen, le président de la République a indiqué que «les pays européens, qui sont des partenaires de l'Algérie, ont accepté l'idée de la révision de l'accord d'association, nous ne leur demanderons pas l'impossible». Et d'ajouter à l'adresse des opérateurs présents : «vous faites partie intégrante de cette révision».

APS

Téléchargez notre Application mobile
ios

 

Articles récents