Radio Algérienne
La finance islamique est de plus en plus présente dans le paysage financier algérien. Depuis son avènement en 2020, ce mode de financement est en progression constante, grâce notamment à une dynamique instaurée par les banques, privées et publiques, et à la diversification des produits proposés à leurs clients, estime l’expert en finance islamique, Sofiane Mazari.
Dernier convive de la semaine de l’émission « L’invité du jour », de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, M. Mazari révèle qu’aujourd’hui les banques sont devenues de plus en plus « agressives », commercialement parlant, notamment celles relevant du secteur public. Cette dynamique s’exerce sur un certain nombre de plans, à l’image de la communication, du rapprochement de la clientèle des réseaux de distribution, ainsi que de la mise en place des espaces digitaux, explique l’intervenant.
« Durant ces dernières années, le taux de croissance de la finance islamique est estimé entre 20 et 30 %. Elle constitue une part de marché évaluée à 6 % du marché bancaire global qui est appelée à doubler d’ici quatre à cinq années », indique l’expert.
Selon l’invité de la Chaîne 3, cette évolution va permettre la mise en place d’un écosystème, avec les banques comme locomotive, qui seront accompagnées des compagnies d’assurances, des fonds d’investissement et des instruments financiers de marché. « Dans quelques années, on risque de voir une part et une dynamique beaucoup plus importante sur le marché, et pourquoi pas l’avènement de nouveaux acteurs, bancaires ou non bancaires, sur ce marché-là », révèle M. Mazari.
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