Radio Algérienne
L’Algérie est à la page des avancées techniques qui sont réalisées dans le monde en matière de réalisation des infrastructures de base routière et autoroutière, a affirmé, ce lundi le Secrétaire général de l’Association routière algérienne (Aral), Ali Chekroune, assurant que « la technicité algérienne n’a rien à envier à celle des pays développés dans le domaine qui relève des travaux publics ».
Le haut niveau de l’expertise nationale est le couronnement de l’ambition des Algériens quant au confort souhaité et la durabilité nécessaire d’un réseau en perpétuel conquête territoriale, a indiqué l’intervenant à l’émission « L’invité du jour », de la chaine 3, de la Radio algérienne.
Cette technicité acquise répond aussi à la dynamique économique qui fait du développement routier et son inter-connectivité avec le rail une priorité nationale, poursuit l’intervenant, arguant pour témoins tous les projets lancés à l’objet du développement régional qui fait « le socle économique tant requis par la mobilité sociale et la logistique marchande nationales », selon M Chekroune.
Avec un réseau distant d’environ 141 500 km d’étendu et un parc avoisinant les 9600 ouvrages d’art, l’Algérie fait partie des pays possédant un réseau des plus denses et ramifié au monde. « C’est immense comme dimension qui donne avec la stratégie du développement et l’inter-connectivité du maillage route-rail une dimension continentale à l’instar des de l’extension des RN 1, RN 3 et RN 6 et les autoroutes Est-ouest (A1 et A2) », a estimé l’intervenant
Une maintenance dense et innovante
Cette aisance de mobilité à travers le réseau national est assurée, selon l’invité de la radio, par « une dense maintenance de haut niveau ».
« Une technicité acquise qui tient compte non seulement de réalisations innovantes mais aussi de la spécificité par rapport aux différentes régions du pays où sont implantés ces ouvrages », explique-t-il.
Aujourd’hui, la maintenance s’impose comme un levier pour maintenir en bon état le réseau routier et les ouvrages d’art qui le ponctuent. Nous avons, dit-il, les capacités dans le domaine de l’Engineering - public et privé - qui répond aux besoins du pays sans oublier les capacités en matière de réalisation.
« Nous avons un parc d’entreprises (publiques et privées) avec l’expertise requise développée sur une trentaine d’années dans le domaine routier et autoroutier », indique M. Chekroune, assurant que « tous les ouvrages d’art sont réalisés par des entreprises algériennes ».
Ces dernières, précise l’orateur, « assurent des réalisations innovantes tant pour les grandes œuvres que pour les ouvrages d’art, désormais adaptés aux spécificités des sites, au climat et au contexte des paramètres environnementaux, notant que « de par les nouvelles techniques maitrisées, l’expertise algérienne a acquis ce qu’on appelle l’éco conception ».
Autrement dit, ajoute le spécialiste, on ne fait plus des tracés faciles mais les plus idoines en ce sens d’optimiser les ressources vierges en matière de matériaux et le sol-support qui donnent les meilleurs contraintes réactionnelles garantissant confort et durabilité.
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