Le Prix du président de la République pour le chercheur innovant: les lauréats saluent l'intérêt accordé par le président de la République à l'innovation

Prix président
21/05/2025 - 07:36

Les lauréats du Prix du président de la République pour le chercheur innovant ont salué, hier mardi, l'intérêt accordé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à l'innovation, estimant que ce Prix était un pas important vers le renforcement du rôle de la recherche dans l'accompagnement de l'effort de développement du pays.

Dans la catégorie des enseignants et chercheurs, le premier lauréat de la 1e édition du Prix du président de la République pour le chercheur innovant, Ammar Azioune, a souligné que son projet relatif au transfert et au développement des techniques de nouvelles bio-puces d'applications médicales en Algérie «consacre les efforts qui s'étendent sur plusieurs années et s'inscrit dans le cadre du développement d'une technologie algérienne dans la médecine de précision».

La création de ce Prix est «une initiative louable» qui est à même «de motiver tous les chercheurs à aller de l'avant, d'autant que l'Algérie a grandement besoin de ce genre d'innovations qui lui permettront de se positionner en pôle technologique dans la région», a-t-il ajouté.

Dans ce contexte, le deuxième lauréat dans la même catégorie, Azzedine Khamri, a souligné que son projet consistait en une série de systèmes électroniques intelligents «adaptés à la politique de l'Algérie visant à développer l'agriculture saharienne», les essais du projet ayant permis «d'économiser l'eau à hauteur de 47% avec la réalisation d'un rendement très élevé et ce de par l'amélioration de la qualité du sol».

M. Khamri a estimé que cette distinction est à même «d'encourager la généralisation de cette technique au niveau des exploitations agricoles sahariennes».

Pour sa part, Atef Djoulah, qui a remporté la troisième place, a déclaré que son projet sur la défense alimentaire vise à «mettre en place un mécanisme pour protéger la chaîne alimentaire de toute attaque (biologique, chimique ou nucléaire), ce qui s'inscrit dans «la politique du président de la République visant à prioriser la sécurité alimentaire et hydrique pour renforcer la souveraineté et la sécurité nationales».

De son côté, la doctorante, Amel Imene Hadj Bouzid, qui a remporté le premier prix dans la catégorie Etudiants, a souligné que son projet sur l'intelligence artificielle (IA) médicale vise à «intégrer cette technique dans le secteur de la santé pour améliorer le diagnostic des maladies pulmonaires, en s'appuyant sur un outil innovant dans le domaine de l'imagerie médicale utilisant l'IA», considérant cette distinction comme «une grande responsabilité».

De son côté Ahmed Ilyes Ben Salem, qui a remporté le deuxième prix a affirmé que son projet s'inscrit dans le cadre du développement d'un dispositif médical d'aide technologique avancée, utilisant l'IA dans l'objectif «de contrôler et soigner le cancer avec une haute précision, permettant ainsi un diagnostic plus rapide et plus précis».

La création d'un prix pour soutenir ces innovations est «une formidable incitation à poursuivre ce projet et à le transformer en un produit commercialisable», a-t-il ajouté.

Le même avis est partagé par Narjes Rayhan, qui a remporté la troisième place, affirmant que ce prix l'encouragera à «transformer son projet, qui consiste à développer un biostimulant naturel à base de bactéries locales bénéfiques et de déchets végétaux, en un projet indépendant qui assure la disponibilité du produit sur le marché algérien, dans le but d'augmenter la productivité et de fournir des aliments sains et sûrs aux consommateurs».