Plus de 300 professionnels de santé de différentes nationalités ont lancé «un cri d'alarme et de colère» face au siège «cruel» de la bande de Ghaza dont la population est «affamée et assoiffée délibérément par un blocus inhumain» imposé par l'entité sioniste.
«Nous, médecins, dont le métier est de soigner, lançons un cri d'alarme et de colère: la population de Ghaza est affamée et assoiffée délibérément par un blocus inhumain», ont-ils écrit dans une tribune publiée par l'ONG «Médecins du monde».
Soutenant que «rien ne peut justifier le siège cruel» de tout un peuple à Ghaza» mis en œuvre par l'entité sioniste, ces professionnels se demandent «comment se taire devant ces images insupportables d'enfants faméliques ?» et «comment ne pas crier de rage quand la malnutrition touche un enfant sur 4 et atteint 600 000 Ghazaouis ?».
Ils dénoncent, dans ce contexte, l'utilisation de l'arme de la faim et de la soif contre une population qui «survit dans un champ de ruine, continuellement déplacée et subit, quotidiennement, des bombardements», se demandant comment la communauté internationale peut «garder le silence quand 2 millions de personnes de l'enclave palestinienne sont à l'agonie?».
Ces professionnels de santé affirment qu'il n'est pas possible de fermer les yeux quand les hôpitaux et les centres de santé sont systématiquement visés et détruits, et que des centaines de personnels de santé sont tombés en martyrs.
Devant cette «abomination absolue» et cette «inhumanité», ils appellent à la mobilisation pour «un cessez-le-feu immédiat» et réclament l'entrée «massive» de l'aide humanitaire qui doit inonder Ghaza et être distribuée par les ONG et non une «pseudo ONG», responsable de centaines de martyrs au cours des distributions alimentaires.
Ils plaident également pour la mise en place de «corridors sanitaires» pour évacuer les blessés.
APS