Le gouvernement espagnol a annulé un contrat d'armement d'une valeur de près de 700 millions d'euros (825 millions de dollars) avec l'entité sioniste, dans le cadre d'une série de mesures visant à accroitre la pression sur celle-ci au sujet de la guerre génocidaire qu'elle mène depuis près de deux ans dans la bande de Ghaza, a rapporté ce mardi la presse locale.
Cette décision intervient après l'annonce la semaine dernière du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, affirmant que son gouvernement allait «consolider par la loi» l'interdiction de vendre ou d'acheter du matériel militaire auprès de l'entité sioniste en raison de son agression à Ghaza.
Selon le quotidien catalan La Vanguardia, le gouvernement espagnol mène une révision plus large pour éliminer progressivement les armes et technologies sionistes de ses forces armées.
La semaine passée, Pedro Sanchez, avait annoncé de nouvelles mesures visant à faire davantage de pression sur l'entité sioniste pour qu'elle arrête son génocide en cours à Ghaza depuis octobre 2023.
«Ce que (l'entité sioniste) fait (à Ghaza) c'est exterminer une population sans défense», avait-il déclaré dans une allocution télévisée.
Il avait indiqué que, bien que l'Espagne applique de facto depuis 2023 une interdiction d'exportation d'armes vers l'entité sioniste, le gouvernement va désormais légiférer en urgence pour instaurer une interdiction «permanente».
Parmi les autres mesures figurent l'interdiction des importations en provenance des colonies illégales dans les territoires palestiniens notamment en Cisjordanie occupée, et l'augmentation de la contribution espagnole à l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) de 10 millions d'euros.
Madrid s'engage également à fournir 150 millions d'euros d'aide humanitaire supplémentaire pour Ghaza en 2026.
«Nous savons que ces mesures ne suffiront pas à mettre fin aux crimes de guerre (sionistes), mais nous espérons qu'elles permettront de faire pression sur (le dénommé) Netanyahu et d'alléger les souffrances du peuple palestinien....», avait encore dit le chef du gouvernement espagnol.
APS