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Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Abdelhak Saihi, a, dans un discours prononcé en marge des travaux de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, tenue à New York, affirmé que le Plan national pour le climat couvrant la période 2020-2030 « constitue un cadre efficace en adéquation avec les priorités nationales tout en respectant les engagements internationaux du pays, conformément à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et aux protocoles qui en découlent ».
Lors de la deuxième séance consacrée au climat et à l’utilisation des énergies renouvelables, Saihi a précisé que « la contribution nationale déterminée englobe plusieurs domaines visant à renforcer les mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’adaptation aux changements climatiques », citant les programmes phares, comme la relance du projet de reconstruction du Barrage vert, qualifié « de projet écologique de référence sur les plans régional et international », ainsi que « le développement de programmes nationaux dans le domaine des énergies renouvelables ».
« L’Algérie dispose aujourd’hui de centrales solaires d’une capacité dépassant 3 200 mégawatts et s’oriente vers la production de 1 000 mégawatts à partir de l’énergie éolienne », a encore indiqué Saihi, soulignant « l’importance des projets d’infrastructures hydrauliques, en particulier le renforcement des stations de dessalement d’eau de mer, dont les investissements ont dépassé 7 milliards de dollars au cours des cinq dernières années ».
Le ministre a insisté sur le fait que « la mise en place de politiques climatiques mondiales doit tenir compte des spécificités de chaque pays, conformément au principe des responsabilités communes mais différenciées », arguant que « cela permet d’assurer une cohérence entre les impératifs climatiques et les priorités nationales liées au développement ».
Il a par ailleurs appelé à accorder une importance particulière « au respect par les pays développés de leurs engagements financiers en faveur des nations en développement, rappelant que ces dernières disposent de capacités limitées et contribuent faiblement aux émissions mondiales ».
Enfin, Abdelhak Saihi a réaffirmé « l’engagement constant de l’Algérie en faveur de l’action collective, notamment à travers la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, qui sera accueillie cette année par le Brésil, afin de développer une politique climatique mondiale fondée sur des bases efficaces, équitables et durables ».
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