Radio Algérienne
Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Abdelhak Saihi, a affirmé que la concrétisation de la convention relative à la prise en charge de la radiothérapie des enfants atteints de cancer, signée hier mardi à Alger, constitue un «engagement concret» en conformité avec les décisions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en faveur de cette catégorie, a indiqué un communiqué du ministère.
Cette convention s'inscrit dans le cadre de «l'application des instructions du président de la République, données lors de sa réunion avec la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer (CNPLCC), au cours de laquelle il a souligné la nécessité d'assurer une prise en charge complète et gratuite des enfants atteints de cancer, notamment en matière de radiothérapie», précise la même source.
Le ministère a affirmé que cette initiative «reflète la ferme volonté politique de l'Etat de faire du système de sécurité sociale un outil efficace de prise en charge des besoins de ses affiliés, consacrant ainsi l'égalité des chances en matière de soins et redonnant espoir aux familles des enfants malades, ainsi qu'aux enfants qui luttent courageusement contre la maladie».
«L'Algérie, sous la conduite du président de la République, adopte une approche globale et intégrée pour la prise en charge des maladies chroniques, fondée sur cinq axes stratégiques», a-t-il dit.
Ces axes consistent en «la gratuité des soins, y compris pour les cas complexes et coûteux, l'élargissement et la modernisation des infrastructures sanitaires par la création de centres anti-cancer dotés de matériels de pointe, l'adoption d'une gouvernance sanitaire moderne, concrétisée par la mise en place de mécanismes destinés à répondre aux besoins des citoyens dans le cadre d'une vision prospective visant à garantir leur traitement dans leur pays et à mettre fin aux souffrances liées aux déplacements à l'étranger», a souligné le communiqué.
Il s'agit également du «soutien à la recherche scientifique et la formation des compétences nationales, ce qui a permis de réduire le nombre de transferts médicaux à l’étranger, l'encouragement et la valorisation des compétences médicales nationales ainsi que la création de pôles de santé soutenus par les services du ministère du Travail».
Par la même occasion, le ministère a salué le rôle de tous les acteurs ayant contribué à «la réussite de ce projet», équipes médicales et administratives, responsables de la sécurité sociale et directeurs des établissements de santé, affirmant que cette démarche s’inscrit dans «la vision de l'Algérie nouvelle pour la mise en place d'un modèle sanitaire national intégré, plaçant la santé du citoyen au cœur de ses priorités».
Le ministère a réaffirmé «son engagement à assurer le suivi sur le terrain de la mise en œuvre de ces conventions et à garantir leur efficacité, dans le but de servir le citoyen et préserver sa santé».
Certains établissements publics de santé réserveront, avec l’ouverture de nouveaux hôpitaux dans les wilayas de Tiaret, Chlef, Oran, Médéa, Ghardaïa et Boumerdes, des services de consultation et d’hospitalisation au profit des enfants malades, ce qui reflète «les efforts de l’Etat visant à assurer la prise en charge sanitaire des citoyens, notamment en matière de soins anticancéreux», selon le communiqué.
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, avait coprésidé, mardi, avec le ministre de la Santé, Mohamed Seddik Ait Messaoudène, la cérémonie de signature d’une convention de partenariat entre la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS), et plusieurs établissements hospitaliers publics et privés spécialisés en radiothérapie, en vue de la prise en charge des enfants atteints de cancer.
Ce que prévoit ladite Convention
Pour rappel, une convention visant la prise en charge des enfants atteints de cancer a été signée entre la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) et nombre d'établissements hospitaliers publics et privés spécialisés en radiothérapie.
La cérémonie de signature a été présidée par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Abdelhak Saihi, et le ministre de la Santé, Mohamed Seddik Ait Messaoudène.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre de «la mise en place d'un processus national organisé pour une prise en charge efficace des enfants atteints de cancer, garantissant ainsi un avenir meilleur à ces patients», a précisé le directeur général de la CNAS, Nadir Kouadria.
La prise en charge médicale de ces enfants au niveau des établissements hospitaliers à travers le pays «contribuera à réduire les transferts vers l'étranger et à alléger la souffrance des familles», a-t-il ajouté.
Pour sa part, le président de la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer (CNPLCC), Pr. Adda Bounedjar, a souligné l'importance de cette initiative qui s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de prévention du cancer et répond à une revendication essentielle exprimée par les parents d'enfants malades ainsi que par les professionnels de la santé, en vue d'assurer une prise en charge optimale de ces cas.
De son côté, le président de l'Agence nationale de la sécurité sanitaire (ANSS), Pr. Kamel Sanhadji, a mis en avant l'importance de réaliser des études et recherches sur les causes qui favorisent l'augmentation du cancer chez les enfants, ainsi que la nécessité de mener des campagnes de sensibilisation dans le milieu scolaire pour informer les élèves sur cette maladie et sur les moyens de prévention.
A ce propos, le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale a précisé, dans un communiqué, que la signature de cette convention participe de la mise en œuvre des instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, données lors de sa rencontre avec la Commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer (CNPLCC).
A cette occasion, le président de la République avait insisté sur la nécessité de «garantir une prise en charge complète et gratuite des enfants atteints de cancer, notamment en matière de radiothérapie».
Cette démarche traduit «la forte volonté politique de l'Etat de faire du système de sécurité sociale un instrument efficace de prise en charge des besoins de ses assurés, consacrant ainsi l'égalité des chances dans l'accès aux soins et leur gratuité, y compris pour les cas complexes et coûteux».
Cela constitue «l'un des fondements de l'approche adoptée par l'Algérie en matière de couverture sanitaire des citoyens», a ajouté le ministère du Travail.
Dans le même contexte, le ministère a indiqué que certains établissements publics de santé prévoient la création de services de consultation au profit des enfants malades, parallèlement à l'ouverture de nouveaux hôpitaux dans plusieurs wilayas.
De son côté, le ministère de la Santé a qualifié, dans un communiqué, cette convention de «démarche extrêmement importante dans le processus de développement des soins destinés à cette catégorie de patients», afin de «renforcer la complémentarité entre les secteurs public et privé».
Le ministère a également mis en avant les progrès considérables réalisés par l'Algérie ces dernières années dans la lutte contre le cancer, à la faveur de la stratégie nationale globale établie pour la période 2025-2030, axée sur la disponibilité des médicaments, l'investissement dans la création et le développement des centres anticancer et leur dotation en équipements adéquats.
Dans le cadre du renforcement du plan de radiothérapie, «le système national sera renforcé par de nouveaux services dans ce domaine au sein des centres anticancer de plusieurs wilayas, en plus de l'intégration de services de radiothérapie dans les nouveaux hôpitaux d'une capacité de 240 lits», a précisé le ministère de la Santé.
La convention signée concerne des établissements hospitaliers publics et privés des wilayas d'Oran, Alger, Blida, Constantine et Tizi Ouzou. A cette occasion, le spécialiste en imagerie médicale, Boudjemaa Mansouri a été honoré.
APS
