Des analystes politiques et des experts arabes ont été unanimes à affirmer "la réussite du sommet arabe qu'a abrité l'Algérie en matière de rassemblement des rangs arabes", saluant à ce propos le leadership avisé et la diplomatie sage de l'Algérie qui a permis de surmonter les divergences et parvenir à des consensus dont est issue la "Déclaration d'Alger" qui a réaffirmé la centralité de la question palestinienne.
Dans ce contexte, le politologue syrien Aouni El-Homsi a relevé la nécessité de la tenue du sommet arabe en Algérie, et a salué les conclusions de "la Déclaration d'Alger", ajoutant que ce sommet "a réussi à rassembler les frères arabes, en dépit de la circonstance internationale et régionale exceptionnelle dans laquelle il s'est tenu".
"Le sommet d'Alger a été un succès avant son entame, après avoir réussi à rassembler les factions palestiniennes et assurer une haute coordination avec l'Etat syrien. En dépit de l'absence de celui-ci, sa position était claire et favorable à la tenue du sommet en Algérie, au vu de la satisfaction du peuple syrien quant à la place de son pays dans la conscience et le cœur de chaque Algérien", a-t-il poursuivi.
L'expert a remercié "le leadership avisé de l'Algérie, sous la conduite du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et le peuple algérien, pour le rôle efficace dans la promotion de l'action arabe commune, et la position ferme sur la cause palestinienne, ainsi que la position honorable envers la Syrie".
De son côté, la présidente de l'Institut de la femme pour le développement et la paix du Koweït, Kawthar Abdallah Al-Jouâne, a salué "le Président Tebboune et les frères algériens, pour le succès remarquable du sommet en termes de rassemblement des rangs arabes".
L'avocate koweitienne a, en outre, précisé que "le sommet d'Alger a été un succès à tous égards, et s'est caractérisé par un large consensus sur des questions qui n'avaient pas été inscrites auparavant lors de précédents sommets arabes", se félicitant "des efforts intenses" déployés par l'Algérie pour "unifier les rangs arabes, rapprocher les vues, œuvrer à la réduction des conflits interarabes, et s'ouvrir au monde en toute confiance, compte tenu des ressources naturelles, humaines et géographiques que recèle le monde arabe".
Pour sa part, le responsable en charge du dossier de colonisation au nord de la Cisjordanie, Ghassan Daghlas a salué "les efforts inlassables et considérables déployés par l'Algérie pour unifier les Palestiniens avant la tenue du Sommet arabe", se félicitant des résultats de la "Déclaration d'Alger" qu'il a qualifiée d'"importante, ayant permis à la cause palestinienne de redevenir au coeur des préoccupations" de la nation arabe.
"Le Sommet tenu à Alger est arabe, palestinien et a réussi par excellence" a-t-il ajouté, soulignant l'importance mettre en oeuvre ses recommandations
L'analyste politique libyen Hussein Meftah est du même avis, mettant l'accent sur les conjonctures exceptionnelles de la région arabe dans lesquels le Sommet s'est tenu, grâce auquel "la diplomatie algérienne a réussi à rassembler les arabes", sachant que le Sommet "a abordé des questions dans l'intérêt de tous les Arabes, notamment la question centrale de la cause palestinienne marquée par la position inaliénable de l'Algérie".
Dans le même contexte, l'analyste politique a précisé que le Sommet a pu parvenir à "une formule consensuelle, qui est une mission très difficile".
Il a également mis en exergue le rôle de la diplomatie algérienne, "permettant de surmonter plusieurs obstacles et traiter beaucoup de dossiers", rappelant "le dossier libyen qui a connu l'accord sur l'impératif d'avoir une solution politique entres Libyens sans recours à la force".