Dissimulées par l’occupant marocain le long du mur de la honte, plus de sept millions de mines anti-personnel menacent le peuple sahraoui.
Dans une déclaration à la radio Chaine 3, Abdeslam Omar, président de l’Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis, indique que 2 600 personnes ont été victimes de ces engins de la mort. Ce bilan macabre, établi par les Nations unies, fait du Sahara occidental l’un des pays les plus touchés au monde », rappelle-t-il à l'occasion de la Journée internationale de sensibilisation aux mines et d'assistance à la lutte anti-mines, célébrée le 4 avril de chaque année.
Dénonçant l’usage criminel de cette arme létale par le colonisateur marocain conte les humains et la faune, M. Abdeslam explique que ces mines sont utilisées dans le but d’empêcher le peuple sahraoui de retourner sur sa terre et recouvrir son droit légitime à l’autodétermination et à l’indépendance.
Guterres appelle à «agir» pour mettre fin à la menace liée aux mines
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé, pour sa part, la communauté internationale à «agir» pour mettre un terme à la menace liée aux mines.
«Aujourd'hui, 164 pays sont Parties au Traité d'interdiction des mines, qui est considéré comme l'une des conventions de désarmement les plus ratifiées à ce jour. Cependant, malgré les progrès, des efforts mondiaux plus larges sont nécessaires pour protéger les populations des mines terrestres», déclare M. Guterres, dans son message publié lundi soir à cette occasion.
Les mines terrestres peuvent rester inactives pendant des années, voire des décennies, jusqu'à ce qu'elles soient déclenchées. Ces engins ne font pas de distinction entre les combattants et les civils. Leur utilisation viole les droits humains internationaux et les lois humanitaires.