Le président de la République a affirmé, lors de la réunion du Conseil des ministres qu'il a présidée dimanche, que la lutte contre le faux et l'usage de faux s'inscrivait dans le cadre de «son engagement à moraliser la vie publique», et à lutter contre ce phénomène déplorable qui constitue une menace à la sécurité de l'Etat, indique un communiqué de la Présidence de la République.
Concernant le projet de loi-cadre sur la lutte contre le faux et l'usage de faux, le président de la République a souligné que «la lutte contre le faux et l'usage de faux s'inscrit dans le cadre de son engagement à moraliser la vie publique, et ce à travers le renforcement de l'arsenal juridique visant à lutter contre ce phénomène déplorable qui affecte négativement le bon déroulement de l'administration algérienne et constitue une menace à la sécurité de l'Etat».»La lutte contre le faux et l'usage de faux vise à garantir une plus grande protection aux intérêts de l'Etat et du citoyen, et à contrecarrer tous les comportements ayant coûté au Trésor public des sommes faramineuses, ces dernières années», a-t-il ajouté.
Le Président de la République a, en outre, mis en avant «l'importance de la rigueur dans le châtiment des auteurs ou personnes impliquées dans des crimes de faux et usage de faux, parallèlement à la réhabilitation de la concurrence légitime et loyale», ordonnant d'«inclure tous les crimes de faux passibles de peines, dans ledit projet de loi».
Il a indiqué, par ailleurs, que «les facilitations accordées dans le cadre de la numérisation et de la modernisation des documents ne devraient pas intervenir au détriment de la sécurité de l'Etat, la priorité étant donnée à la protection des informations et des données personnelles contre toute forme de falsification», conclut le communiqué.