Le Parlement libanais a échoué une douzième fois à élire un président mercredi, aucun des deux candidats en lice, un ancien ministre et son adversaire, un économiste, n'obtenant le nombre suffisant de voix.
Au premier tour, Jihad Azour, un responsable du Fonds monétaire international (FMI), a obtenu 59 voix, contre 51 voix pour son concurrent, l'ancien ministre Sleimane Frangié, soutenu par le Hezbollah. Tout candidat a besoin de 86 voix pour être élu au premier tour.
M. Azour, qui a suspendu sa mission au FMI pour mener sa campagne, avait affirmé lundi vouloir «contribuer à une solution et ne pas être un facteur de crise».
M. Frangié, dont le grand-père a été président du Liban, avait de son côté promis dimanche dernier d'être «le président de tous les Libanais».
En vertu du système confessionnel de partage du pouvoir, la présidence du Liban est réservée à un chrétien maronite.
Le Liban est dirigé par un gouvernement démissionnaire aux pouvoirs réduits depuis la fin du mandat de Michel Aoun le 31 octobre 2022.