L'opération Déluge d'Al-Aqsa, déclenchée, le 7 octobre 2023, par la résistance palestinienne a entrainé une riposte sans précédent contre les populations civiles de Ghaza. Depuis désormais cent jours, l'enclave vit un véritable génocide.
L'agression sioniste contre la bande de Ghaza est entrée, ce dimanche, dans son centième jour en dépit des appels internationaux à une trêve dans le conflit qui a plongé l'enclave palestinienne dans une spirale de violence, sans commune mesure et une crise humanitaire majeure. Ruinée, Ghaza n’est plus ce qu’elle était avant le 7 octobre. Des quartiers entiers détruits, des routes dévastées et un système de santé quasiment effondré.
Le blocus israélien, renforcé avec la guerre, provoque de graves pénuries de vivres et de carburant dans toute la bande de Gaza où le système de santé s’effondre chaque jour davantage. Attaqués, assiégés et ciblés par les hordes sionistes, les hôpitaux de Ghaza sont pratiquement hors service. Il est aussi difficile, voire interdit d’acheminer les aides humanitaire aux Ghazaouis démunis sous le diktat de l’armée sioniste.
Au 100e jour de la guerre de vengeance, la situation à Gaza est chaotique. «La mort, la destruction, le déplacement, la faim, la perte et le chagrin de ces cent jours entachent notre humanité commune», a estimé le patron de l’agence d’aide aux réfugiés palestiniens de l’ONU (UNRWA), Philippe Lazzarini. Il a par ailleurs souligné qu’une génération entière d’enfants de Gaza était «traumatisée», que les maladies continuaient à se propager et que la «famine» était en vue.
Le monde témoin d’un génocide
Les bombardements incessants sur l’étroite bande de terre ont tué au moins 23 843 personnes, principalement des enfants, des femmes et des adolescents, selon le dernier bilan du ministère de la Santé local.
Devant les appels incessants de manifestants, à travers le monde, pour un cessez-le-feu, l'entité sioniste persiste dans sa folie meurtrière, faisant fi des requêtes, notamment celle de l’Afrique du Sud pour prouver le génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ).Inquiète du sort des Ghazaouis, jusque là quelque 1,9 million de déplacés sur les 2,4 millions d'habitants, l'Algérie, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU a provoqué, vendredi 12 janvier 2024, la tenue d'une réunion pour stopper les déplacements des palestiniens.
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