Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, M. Brahim Merad, a appelé, jeudi à Alger, les jeunes à s'inspirer des sacrifices de la génération de la glorieuse Révolution de libération.
Dans une déclaration à la presse à l'Assemblée populaire nationale (APN), en marge d'une séance plénière consacrée aux questions orales, M. Merad a affirmé que la Journée nationale de la Mémoire commémorant les massacres du 8 mai 1945 était une occasion pour "se recueillir à la mémoire des martyrs de ces douloureux évènements et à celle des chouhada de la glorieuse Révolution de libération, et appeler les jeunes d'aujourd'hui à s'inspirer des sacrifices de leurs aïeux qui ont libéré le pays".
Saluant l'engagement et l'attention particulière accordée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la Mémoire nationale, le ministre a rappelé que "les crimes odieux du 8 mai 1945 ont contribué à accélérer le déclenchement de la glorieuse Révolution de libération le 1er novembre 1954, et fédérer la classe politique nationale à l'époque autour d'un seul objectif unanimement cautionné par le peuple algérien, celui du recouvrement de la souveraineté nationale par la lutte armée".
"En réponse aux voix qui disent aujourd'hui qu'il n'y avait pas de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité en Algérie durant la période coloniale française, nombreux sont les Français qui reconnaissent désormais les massacres du 8 mai 1945 qui demeureront une marque de honte dans l'histoire du colonisateur, au même titre que d'autres atrocités perpétrées avant et après ces événements", a-t-il estimé.
Il a, par ailleurs, indiqué que "les historiens des deux pays s'accordent à dire que les crimes coloniaux commis en Algérie sont des crimes sans pareils" dans le monde.
Et de conclure: "la France finira inévitablement par reconnaître ses crimes coloniaux perpétrés en Algérie".
APS