Le mouvement de résistance palestinien Hamas a qualifié mardi l'assassinat par l'entité sioniste du journaliste Hassan Aslih alors qu'il recevait des soins au complexe médical Nasser à Khan Yunis, au sud de la bande de Ghaza, de «nouveau crime de guerre», appelant à une action internationale immédiate pour mettre fin aux violations contre les journalistes palestiniens.
«L'occupation a assassiné le journaliste Hassan Aslih alors qu'il recevait des soins à l'hôpital Nasser, dans un nouveau crime de guerre ajouté au sombre bilan de l'occupation», a déclaré le mouvement dans un communiqué.
l a expliqué que l'entité sioniste «vise à éliminer les voix libres et supprimer la vérité sans aucun égard pour les valeurs humaine et juridique», en ciblant directement les journalistes.
Le Hamas a considéré ce crime comme une «violation flagrante de toutes les lois internationales et humanitaires», qui reflète la «faillite morale et médiatique de l'occupation».
Il a appelé à, cet effet, la communauté internationale, y compris les organismes des Nations Unies et les organisations journalistiques et de défense des droits de l'homme, à «assumer leurs responsabilités juridiques et morales et à prendre des mesures urgentes pour mettre fin aux crimes de l'occupation contre les journalistes palestiniens».
Le Hamas a également appelé à «imposer des sanctions dissuasives» à l'occupant sioniste.
Plus tôt mardi, les autorités palestiniennes de la Santé ont annoncé le martyre de deux Palestiniens lors d'une attaque sioniste directe visant le bâtiment chirurgical du complexe médical Nasser à l'aube.
Le Bureau des médias à Ghaza a rapporté que le bombardement sioniste du complexe de Nasser visait le journaliste Hassan Aslih, directeur de l'agence de presse Alam 24. Au total, 215 journalistes sont tombés en martyrs depuis le 7 octobre 2023.
APS