Un enfant est mort samedi, à Ghaza à cause de la malnutrition, portant à 58 le nombre de victimes de la malnutrition dans l'enclave assiégée, a rapporté l'agence de presse palestinienne Wafa.
Des sources médicales ont annoncé la mort de Mohammed Mustafa Yassin, âgé de 4 ans, des suites de malnutrition, dans le contexte du siège et de la politique de famine continue menée par l'occupation sioniste dans sa guerre génocidaire en cours contre la bande de Ghaza.
Selon les mêmes sources citées par l'agence Wafa, 58 citoyens sont morts de malnutrition et 242 autres de pénurie de nourriture et de médicaments, la plupart d'entre eux étant des personnes âgées et des enfants, au cours des 80 jours du blocus sioniste.
L'aide satisfait à peine un pour cent des besoins de la population
De son côté, le mouvement de résistance palestinien, Hamas a indiqué samedi que l'aide humanitaire qui est entrée dans la bande de Ghaza satisfait à peine 1 % des besoins de base de la population de Ghaza.
«Pendant les 84 jours du blocus et de la fermeture totale, au moins 46.200 camions chargés d'aide et de carburant étaient censés entrer dans la bande de Ghaza pour satisfaire aux besoins de base de la population», a fait savoir Hamas dans un communiqué.
«Cependant, ces derniers jours, l'occupant (l'entité sioniste) a fait la promotion d'un discours trompeur en prétendant qu'il autorise l'entrée de 'l'aide', alors que la réalité montre que seulement 100 camions environ sont entrés, soit moins de 1 % des besoins de base de la population», a ajouté Hamas.
Le Hamas a fait remarquer que l'aide comprenait des quantités limitées de médicaments et de farine qui ont atteint un nombre limité de boulangeries, à un moment où «l'occupation continue de perturber le fonctionnement de plus de 90 % des boulangeries de la bande de Ghaza».
L'occupation sioniste poursuit sa politique de famine systématique contre environ 2,4 millions de citoyens de la bande de Ghaza, fermant les points de passage pour les fournitures d'aide qui s'accumulent à la frontière depuis le 2 mars, plongeant la bande dans un état de famine.
Vendredi, 80 pays ont déclaré dans une déclaration commune aux Nations Unies que Ghaza était confrontée à la «pire crise humanitaire» depuis le début de l'agression génocidaire sioniste sur la bande de Ghaza le 7 octobre 2023, avertissant que les civils de la bande de Ghaza risquaient la «famine».
Depuis le 7 octobre 2023, l’occupant sioniste continue de commettre des crimes de génocide dans la bande de Ghaza, notamment des meurtres, des destructions, des famines et des déplacements forcés, ignorant tous les appels internationaux et les ordres de la Cour internationale de justice visant à y mettre fin.
APS