Le Conseil de la nation a mis en avant, dimanche, à la veille de la célébration de la 18ème Journée internationale de la démocratie (le 15 septembre de chaque année), les progrès réalisés en matière d'autonomisation des femmes en Algérie, à la lumière de l'attention et du soutien personnel exprimés par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour renforcer leur rôle en tant que pilier essentiel de l'édification de l'Algérie victorieuse.
Le Bureau du Conseil de la nation, réuni sous la présidence de M. Azouz Nasri, président du Conseil, a exprimé sa "grande satisfaction quant aux progrès réalisés en matière d'autonomisation des femmes, à la lumière de l'attention et du soutien exprimés personnellement par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a constamment réaffirmé la nécessité de renforcer leur rôle en tant que pilier essentiel de l'édification de l'Algérie victorieuse", lit-on dans un communiqué de la chambre haute du Parlement dédié à la Journée internationale de la démocratie, placée cette année par l'Union interparlementaire sous le thème "Réaliser l'égalité entre les sexes, pas à pas".
Le statut et la place de la femme, au-delà de son image dans le discours national comme symbole de sacrifice et de liberté, ont connu récemment "des avancées significatives dans de nombreux domaines", ce qui traduit "la volonté de l'Etat de concrétiser la vertu de l'égalité entre les hommes et les femmes, et le principe de la parité entre les sexes", en tant qu'"engagement et acquis constitutionnel reflétant une vision clairvoyante, large et ambitieuse, qui intègre à la fois les spécificités de l'identité nationale et les engagements internationaux", ajoute le communiqué.
A cet égard, le Bureau du Conseil a souligné que ces efforts visent, dans leur essence, l'"élévation de la condition de la femme par des voies multiples et convergentes à savoir, un cadre constitutionnel et juridique avancé, ouvert à la coopération régionale et internationale, un appui politique, social et économique et une participation active à la dynamique nationale de développement", note la même source, rappelant que cette démarche s'est notamment traduite, lors de la 4ème édition de la Foire du Commerce Intra-africain accueillie par l'Algérie du 4 au 10 septembre, par "une ouverture de perspectives et d'opportunités devant les femmes bénéficiaires des dispositifs nationaux d'appui à l'entrepreneuriat tels que l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat".
Le Conseil de la nation a réitéré, à ce propos, par le biais de son Bureau, son soutien "plein et entier" aux initiatives du président de la République, rappelant que l'Etat algérien, en tant que "patrie protectrice et bienveillante, aspire toujours à davantage de force, de prestige et de rayonnement", convaincu que "la compétition entre les nations est le plus grand incitateur pour atteindre les plus hauts degrés d'excellence dans tous les domaines de la vie".
Il a également affirmé que la réalisation de ces objectifs dépendra de "la conscience nationale et de la clairvoyance des Algériennes et des Algériens, conscients des dangers du repli passéiste et résolus à bâtir
l'avenir".
En outre, le Conseil de la nation a évoqué les souffrances qu'endure la femme palestinienne à Ghaza, saluant l'"élan populaire et officiel qui se manifeste, à travers tous les continents, par les reconnaissances accrues de l'Etat de Palestine", estimant, toutefois, que ces avancées doivent être suivies par d'"autres, courageuses et inédites, afin de mettre un terme à l'occupation qui viole les territoires, confisque les droits et humilie les âmes".
Le Conseil a appelé à "mettre fin à cette oppression et à cette duplicité odieuse, (...), et à protéger nos sœurs, nos filles et nos mères à Ghaza en particulier et en Palestine de manière générale, en sauvegardant leurs droits fondamentaux à la vie et à la dignité", regrettant par la même occasion la situation de la femme sahraouie, soulignant que l'Algérie "ne cessera jamais de hausser la voix pour défendre la dignité des femmes palestiniennes et sahraouies, et pour que la femme, partout dans le monde, vive dans un climat de paix et de sécurité".
Par ailleurs, le Conseil de la nation a affirmé que la démocratie et les droits de la femme, en tant que "pilier institutionnel d'une démocratie effective, sont deux axes parallèles mais indissociables", estimant que le thème retenu cette année par l'Union interparlementaire est "la preuve que cette dernière ne saurait être complète sans une participation réelle et équilibrée entre les femmes et les hommes".
Il s'agit d'"un appel mondial à des réformes progressives des structures politiques, économiques et sociales, afin de garantir une démocratie plus inclusive, équitable et juste", conclut le communiqué.