Le ministre de l'Industrie, M. Yahia Bachir, a affirmé, mercredi, lors des travaux du Forum d'affaires algéro-égyptien, tenu au Caire, que l'Algérie avait amorcé une nouvelle étape visant à établir des bases solides pour une économie diversifiée et ouverte sur l'investissement.
Dans son allocution lors des travaux de ce Forum, organisé en marge de la 9e session de la Grande commission mixte de coopération algéro-égyptienne, le ministre a indiqué que «l'Algérie a amorcé une nouvelle étape économique, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui établit les fondements solides d'une économie diversifiée et ouverte sur l'investissement, soutenue par des réformes profondes ayant touché le cadre juridique, institutionnel et gouvernemental».
Parmi ces réformes, il a notamment cité la loi 22-18 sur l'investissement, qui a constitué, selon lui, «un tournant dans le processus d'amélioration du climat des affaires».
Il a fait observer que cette loi «a permis de consacrer le principe de liberté d'investir et la libre initiative, d'éliminer les anciennes restrictions bureaucratiques et de stabiliser le cadre juridique, offrant ainsi aux investisseurs une visibilité claire et une sécurité législative,ainsi que la garantie du libre transfert de bénéfices et de capitaux pour les investisseurs étrangers».
M. Yahia Bachir a également évoqué «les vastes exonérations fiscales et douanières durant les phases de réalisation et d'exploitation, qui varient en fonction de la nature et de l'emplacement du projet, ainsi que les avantages accordés aux projets stratégiques bénéficiant d'un accompagnement direct de l'Etat, et le renforcement des garanties juridiques à travers l'interdiction de tout amendement à effet rétroactif sur les avantages accordés à l'investisseur».
Il a aussi rappelé «les incitations qualitatives destinées aux secteurs industriels à forte valeur ajoutée et pour l'investissement dans les régions du Sud et des Hauts-Plateaux».
Pour concrétiser ces réformes sur le terrain, le ministre a fait état de '«la création ou de la réorganisation de plusieurs organismes spécialisés, notamment l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (AAPI), le guichet unique dédié aux projets stratégiques et l'Agence nationale du foncier industriel (ANFI)».
Il a assuré que «ce nouveau système a permis, durant les années 2024 et 2025, le lancement de milliers de projets, dont de grands projets industriels dans les secteurs des industries mécaniques, agroalimentaires, chimiques, pharmaceutiques et des matériaux de construction».
Concernant les perspectives de la coopération algéro-égyptienne, le ministre a estimé que «les principales opportunités d'efficience résident dans l'industrie des pièces de rechange et des composants mécaniques, les industries de transformation, et les nouvelles industries énergétiques».
Il a également rappelé que l'ouverture d'une ligne maritime directe entre l'Algérie et l'Egypte constituait «une étape charnière pour soutenir le commerce bilatéral, faciliter le mouvement des marchandises et réduire les délais et les coûts logistiques, permettant ainsi d'accélérer la mise en œuvre des projets conjoints et d'augmenter le volume des échanges».
De son côté, le président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), M. Kamel Moula, a affirmé que «les réformes initiées par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en concertation avec les opérateurs économiques, ont contribué à une amélioration notable du climat des investissements en Algérie», soulignant que la dynamique industrielle en cours «reflète l'évolution des processus de production, la maîtrise du progrès technologique et la modernisation des entreprises, faisant de la croissance, de la productivité, de la compétitivité, de l'innovation et de la création d'emplois, des objectifs fondamentaux pour les entreprises algériennes».
Dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), M. Moula a fait savoir que l'Algérie «est désormais en mesure d'échanger ses produits avec des avantages préférentiels», indiquant que «les liens historiques et les potentialités dont disposent l'Algérie et son entourage africain ouvrent des perspectives plus larges pour renforcer la coopération économique».
Il a, en outre, affirmé que «le CREA soutient pleinement les projets de production conjointe fondés sur le partenariat industriel, au vu des avantages mutuels qu'ils offrent, comme le renforcement de la compétitivité, le partage des risques, l'accès à de nouveaux marchés, ainsi que l'échange de technologies et de savoir-faire».
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