Agression sioniste : Josep Borrell met en garde contre une «catastrophe humanitaire indescriptible» à Rafah

Josep Borrell, haut représentant de l'Union européenne
11/02/2024 - 10:25

Le chef de la diplomatie européenne a mis en garde samedi contre une éventuelle offensive de l'armée d'occupation sioniste à Rafah, dans le sud de Ghaza, qui s'apparenterait à «une catastrophe humanitaire indescriptible».

«Je fais écho à l'avertissement lancé par plusieurs Etats membres de l'UE selon lequel une offensive» de l'armée d'occupation sioniste sur Rafah «entraînerait une catastrophe humanitaire indescriptible», a déclaré Josep Borrell dans un message sur les réseaux sociaux.

Les autorités palestiniennes, de nombreux pays, des organisations internationales et régionales et des ONG, ont mis en garde contre les conséquences désastreuses de l'éventuelle expansion du génocide sioniste à Rafah.

Le secrétaire général adjoint des Nations Unies en charge des affaires humanitaires, Martin Griffiths, a déclaré que les souffrances des Palestiniens de la ville de Rafah, au sud de la bande de Ghaza, sont «inimaginables», en raison de la guerre génocidaire sioniste qui se poursuit depuis le 7 octobre 2024.

Griffiths a indiqué, dans un message qu'il a posté vendredi soir sur les réseaux sociaux, que «plus d'un million d'habitants de la ville de Rafah n'ont nulle part où aller» et que «leurs souffrances sont inimaginables».

Rafah, dernier refuge des déplacés dans l'enclave palestinienne assiégée, abrite plus de 1.400.000 Palestiniens, dont 1.300.000 personnes déplacées en provenance d'autres gouvernorats, selon les autorités palestiniennes.

Depuis le 7 octobre 2023, l’armée d'occupation mène une agression sans répit dans la bande de Ghaza qui a fait 28.064 martyrs parmi les Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, et blessé 67.611 autres, selon le dernier bilan communiqué samedi par le ministère palestinien de la Santé.

L'agression a provoqué également des destructions massives et une catastrophe humanitaire sans précédent, selon l’ONU.