La Cour internationale de Justice de La Haye a entamé, ce lundi, les audiences publiques sur les conséquences juridiques découlant du génocide sioniste à Ghaza, mais aussi à Jérusalem-Est.
C’est ce qu’a annoncé, ce lundi matin, la Cour internationale de Justice, précisant que ces audiences, qui interviennent dans le contexte de la demande de l’Assemblée générale des Nations Unies sur les effets de l’occupation sioniste qui dure depuis plus de 57 ans, se poursuivront jusqu’au 26 février prochain.
Durant huit jours d’audiences, les juges de la Cour internationale de Justice devront écouter les exposés de 52 pays, une première dans l’histoire de la Cour de La Haye, outre les exposés de l’Union africaine, de l’Organisation de la coopération islamique et de la Ligue des Etats arabes.
Il faut savoir que l’Assemblée générale des Nations Unies avait soumis, il y a quelques jours, une demande d’avis consultatif à la Cour dans une résolution qu’elle a adoptée sur « les conséquences juridiques découlant de la violation continue » par l’entité sioniste du droit du peuple palestinien à l’autodétermination et de sa longue occupation, y compris des mesures visant à modifier la composition démographique, le caractère et le statut de la ville d’Al-Qods Al-Sharif, ainsi que l’adoption de lois et de mesures discriminatoires à cet égard.
Principal organe judiciaire des Nations Unies, composé de 15 juges élus par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité de l’ONU, la Cour internationale de Justice devra prendre acte de tous les exposés, même si, au demeurant, ces procédures diffèrent de la plainte déposée par l’Afrique du Sud contre l’entité sioniste concernant son non-respect de la Convention pour la prévention du génocide dans le territoire palestinien occupé qui a provoqué, depuis le 7 octobre 2023, près de 29 000 morts, dont une majorité de femmes et d’enfants, et près de 68 900 blessés.
Farid Belgacem