Des milliers de Palestiniens déplacés souffrent de maladies infectieuses dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, théâtre d'une agression génocidaire sioniste depuis le 7 octobre 2024, selon la Protection civile.
Via un communiqué, Mahmoud Bassal, porte-parole de la Protection civile à Ghaza, a appelé la communauté internationale, les Nations Unies et la Ligue des Etats arabes à «apporter des secours aux milliers de citoyens déplacés dans la région de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, où de nombreux d’entre eux sont exposés à des maladies infectieuses».
Bassal a ajouté : «Les citoyens déplacés sont confrontés à une réalité difficile dans la région de Rafah, où ils sont exposés au froid, à une pénurie de nourriture et la peur d'être bombardés».
Le responsable palestinien a mis en garde l'entité sioniste contre de nouveaux crimes dans la ville de Rafah, qui accueille des centaines de milliers de personnes déplacées.
Il a souligné que les équipes de son unité «seront incapables de répondre aux appels et à la détresse des citoyens, ce qui laisse présager des milliers de victimes civiles, compte tenu de la destruction par l'occupation de la plupart des capacités de défense civile et de l'absence d'hôpitaux et d'institutions fournissant des services et des soins de santé».
Les menaces sionistes de mener une assaut terrestre à Rafah s’intensifient, malgré les avertissements régionaux et internationaux croissants concernant d’éventuelles répercussions catastrophiques.
La ville de Rafah connaît une surpopulation importante, puisqu'elle abrite au moins 1,4 million de Palestiniens, dont plus d'un million de personnes déplacées qui y ont trouvé refuge à la suite des attaques de l'armée sioniste dans le nord et le centre de la bande de Ghaza.