Le Club des prisonniers palestiniens a annoncé, mercredi, qu'un millier de travailleurs de la bande de Ghaza étaient toujours victimes de disparitions forcées depuis le début de la guerre génocidaire sioniste, le 7 octobre 2023.
C'est ce qui ressort d'un communiqué publié par le Club à l'occasion de la Journée internationale des travailleurs, correspondant au 1er mai de chaque année.
Le Club a déclaré que «le plus grand nombre des arrestations visant des travailleurs après le 7 octobre ciblaient des travailleurs de notre peuple à Ghaza, qui étaient présents pour travailler dans les territoires occupés en 1948».
Il a ajouté que «selon les données du ministère palestinien du Travail, le nombre de travailleurs de Ghaza qui étaient présents dans les territoires occupés en 1948 avant le 7 octobre atteignait à cette époque environ 10 300 travailleurs palestiniens».
Concernant le sort de ce nombre de travailleurs, le Club a indiqué que «3 200 d'entre eux ont été relâchés au poste de Karam Abu Salem début novembre 2023, et certains d'entre eux portaient encore aux poignets des étiquettes en plastique portant des numéros des centres de détention dans lesquels ils étaient emprisonnés».
L'organisation a souligné qu'«environ 6 441 autres travailleurs ont été expulsés vers les gouvernorats de Cisjordanie occupée».
Elle a poursuivi que «près de 1 000 travailleurs sont toujours portés disparus en raison du crime continu de disparition forcée contre les détenus de Ghaza».
La guerre sioniste contre Ghaza, qui dure depuis le 7 octobre 2023, a fait plus de 112 000 victimes entre martyrs et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et environ 10 000 disparus sous les décombres de destructions massives, selon les données palestiniennes et onusiennes.