La découverte de nouveaux charniers est une preuve du génocide commis par  l'entité sioniste contre Ghaza  

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09/05/2024 - 10:05

La découverte jusqu'à présent de sept fosses communes dans les hôpitaux de la bande de Ghaza, la dernière d'entre elles se trouvant à l'hôpital Al-Shifa de la ville même de Ghaza, la troisième dans le même hôpital, «est une nouvelle preuve du génocide commis par l'entité sioniste contre le peuple Palestinien, visé par un plan d'extermination et de déplacement de la population de Ghaza», a déclaré mercredi soir le président du Conseil national palestinien, Rawhi Fattouh.

Fattouh a estimé dans un communiqué repris par l'agence Wafa, que la découverte quotidienne de charniers dans les hôpitaux, dans lesquels les équipes médicales ont jusqu'à présent récupéré les corps de centaines de personnes, «est une preuve évidente du crime horrible commis par l'occupation sioniste».

Il a appelé les institutions internationales des droits de l'homme, les centres de défense des peuples victimes du génocide et d'assassinats, ainsi que les institutions chargées de documenter ces crimes de les soumettre à la Cour pénale internationale.

Fattouh a dénoncé le fait que certains membres républicains du Congrès américain ont menacé le procureur de la Cour pénale, afin d'influencer le cours de la justice et de ne pas tenir responsables les membres et dirigeants de l'entité sioniste en tant que criminels de guerre.

Un peu plus tôt dans la journée, le mouvement de résistance palestinien (Hamas) avait indiqué que la découverte de charniers dans des hôpitaux à Ghaza exigeait que la communauté internationale et les Nations Unies «prennent des mesures pour mettre fin à l'agression (sioniste)» contre la Bande.

L'agression de l'entité sioniste contre la population palestinienne dans la bande de Ghaza depuis le 7 octobre dernier a fait jusqu'à présent plus de 113.000 martyrs et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et environ 10.000 disparus dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie à des milliers d'enfants, rappelle t-on.

APS