Près de 150 engins explosifs ont été détruits et environ 12 002 km de routes déclarées sûres dans les territoires occupés du Sahara occidental pour l'année 2023, a annoncé le Service de lutte anti-mines des Nations unies (UNMAS), dans un rapport publié hier mardi.
Tout au long de cette année (2023), l'UNMAS, une composante de la mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO), a dit avoir détruit «148 engins explosifs» et recensé «13 zones dangereuses soit 444 735 m² de terrain, ainsi que 12 002 km de routes déclarées sûres», pour faciliter les déplacements des observateurs militaires de la Minurso et d'autres membres du personnel et du matériel de la Mission.
Le rapport indique, en outre, que «32 enquêtes techniques ont été menées à l'ouest du mur (de la honte) pour aider les observateurs militaires de la Minurso à exercer leurs fonctions de surveillance et de reporting sur les violations du cessez-le-feu».
Le service de lutte anti-mines a, cependant, relevé, dans son rapport, «la présence avérée de mines terrestres dans les zones immédiates autour du mur de sable», soulignant la nécessité de «soutenir la capacité nationale de lutte contre les mines» pour faire face à la menace des munitions explosives.
Pour ce faire, l'UNMAS préconise la fourniture de matériel d'orientations techniques et de suivi pour renforcer les capacités du Bureau sahraoui de Coordination de l'action contre les mines, ainsi que la formation de 14 animateurs en éducation aux risques liés aux munitions explosives, qui seront déployés pour éduquer la communauté sur les dangers posés par ces dernières.
En plus d'œuvrer pour permettre l'exécution du mandat de la Minurso, l'UNMAS assure la sécurité du personnel de la mission onusienne voyageant sur les itinéraires logistiques pour approvisionner les bases de l'équipe de la Minurso et les observateurs militaires des Nations unies effectuant des patrouilles terrestres.