L'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'Homme a déclaré que 98 Palestiniens en moyenne sont tués chaque jour, depuis le 12 mai par les forces d'occupation sionistes dans la bande de Ghaza, dont 81 par bombardements directs et 17 à cause de la famine et de la privation de soins médicaux ainsi que de produits de première nécessité.
L'Observatoire a déclaré, dans un communiqué publié dimanche soir sur son site officiel, que "cette hausse des meurtres s'inscrit dans le cadre d'une escalade généralisée des forces d'occupation et de leur adoption d'une politique de la terre brûlée et de la destruction totale de ce qui reste des quartiers et des infrastructures dans la bande de Ghaza".
"Cela fait partie d'une approche continue depuis plus de 19 mois, caractérisée par des massacres, la famine et la destruction systématique des fondements de la vie, dans le but d'anéantir la société palestinienne à Ghaza et d'effacer toute possibilité de son retour ou de sa reconstruction", a ajouté la même source.
L'Observatoire a noté aussi qu'"entre le 12 mai et dimanche après-midi, les forces d'occupation ont documenté la mort de 564 Palestiniens par bombardements directs, et de 122 autres à la suite de la famine et du refus de soins médicaux, soit un rythme quotidien de 98 martyrs". De plus, 1386 blessés civils ont été dénombrés durant cette période, soit un taux quotidien d'environ 233 blessés.
Par ailleurs, l'Observatoire a averti que le blocus humanitaire sioniste et la fermeture complète des points de passage imposés depuis le 2 mars à Ghaza "ont des effets dévastateurs à long terme, affectant principalement les groupes les plus vulnérables" de l'enclave palestinienne.
Et d'ajouter que cela fait partie d'une politique sioniste systématique visant à détruire les fondements de la subsistance quotidienne des gens et à éliminer toute alternative possible à la survie.
L'Observatoire a souligné que ce blocus "est devenu un outil stratégique utilisé pour commettre le crime de génocide".
A cet effet, il a rappelé à la communauté internationale que "mettre un terme au crime de génocide sous toutes ses formes, y compris la famine, garantir l'entrée de l'aide humanitaire et mettre fin aux graves violations contre les civils palestiniens, sont des obligations juridiques absolues qui ne peuvent être soumises à aucune négociation ni à aucun arrangement politique ou sécuritaire".