Vingt-deux pays ont exigé lundi de l'entité sioniste une "reprise complète de l'aide à la bande de Ghaza, immédiatement", demandant qu'elle soit organisée par les Nations unies et les ONG.
L'ONU et les organisations humanitaires "ne peuvent pas soutenir" le nouveau modèle pour la livraison de l'aide à ce territoire palestinien décidé par l'entité sioniste, ont écrit les services diplomatiques de ces pays dans une déclaration commune transmise par le ministère allemand des Affaires étrangères.
La population de la bande de Ghaza "fait face à la famine" et "doit recevoir l'aide dont elle a désespérément besoin", exhortent les ministères des Affaires étrangères de l'Australie, du Canada, du Danemark, de l'Estonie, de la Finlande, de la France, de l'Allemagne, de l'Islande, de l'Irlande, de l'Italie, du Japon, de la Lettonie, de la Lituanie, du Luxembourg, des Pays-Bas, de la Nouvelle-Zélande, de la Norvège, du Portugal, de la Slovénie, de l'Espagne, de la Suède et du Royaume-Uni.
Or, le "nouveau modèle de distribution" que l'entité sioniste vient de décider "met en danger les bénéficiaires et les travailleurs humanitaires, sape le rôle et l'indépendance de l'ONU et de nos partenaires de confiance et lie l'aide humanitaire à des objectifs politiques et militaires", déplorent-ils.
"L'aide humanitaire ne devrait jamais être politisée et le territoire palestinien ne doit pas être réduit ni soumis à un quelconque changement démographique", disent encore les Etats signataires.
Neuf camions d'aide humanitaire des Nations unies ont été autorisés à entrer dans la bande de Ghaza lundi, a annoncé le chef des opérations humanitaires de l'ONU, parlant d'une "goutte d'eau dans l'océan" après 11 semaines de blocage.
Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 53.486 martyrs et 151.398 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué lundi les autorités sanitaires palestiniennes.