Une conférence sur la création de la Police algérienne a été organisée, mercredi à Alger, en hommage au défunt moudjahid et ancien directeur général de la Sûreté nationale, Ahmed Draïa, en reconnaissance de ses contributions à la Révolution de libération et à la mise en place des fondements du corps de la Sûreté nationale après l'indépendance.
Lors de cette conférence organisée par le Forum du quotidien El Moudjahid, à l'occasion de la célébration de la Journée nationale de la Police algérienne, le moudjahid et écrivain Aïssa Kasmi a affirmé que la Police algérienne se veut «une école de patriotisme», rappelant qu'après l'indépendance, «13.000 policiers avaient été recrutés, dont 85% étaient des moudjahidine durant la Révolution de libération».
De son côté, le moudjahid Hama Chouchane, l'un des compagnons du défunt, a rappelé que feu Draïa avait grandi dans «un milieu imprégné de l'esprit patriotique ainsi que des valeurs et des principes de l'Islam», ajoutant qu'il a adhéré aux Scouts musulmans algériens (SMA) avant de rejoindre les rangs de la glorieuse Révolution.
Il a également évoqué les qualités de cet homme qui a contribué à l'édification des institutions de l'Etat postindépendance, en assumant plusieurs responsabilités, dont celles de directeur général de la Sûreté nationale (1965-1977), de ministre des Transports et d'ambassadeur d'Algérie au Portugal, avant son décès en 1988.
De son côté, le commissaire de police, Hocine Khelladi, relevant du service central de la communication de la DGSN a indiqué que la période durant laquelle feu Ahmed Draïa était à la tête de l'institution policière, a été marquée par « une grande évolution dans le domaine policier, allant de la régularisation des dossiers des fonctionnaires de police à la promulgation de nouvelles lois, en vue d'organiser et de restructurer la DGSN».