Un rapport des Nations Unies a confirmé que les violations contre les enfants lors des conflits armés et des guerres ont atteint en 2024 des niveaux choquants, enregistrant une augmentation de 25 % par rapport à 2023.
Le rapport, présenté hier mardi à l’Assemblée générale des Nations Unies par la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour les enfants et les conflits armés, Najat Maalla M’jid, indique que le plus grand nombre de violations graves vérifiées a été enregistré dans les territoires palestiniens occupés, en République démocratique du Congo, en Somalie, au Nigeria et en Haïti.
La responsable onusienne a souligné dans son rapport que « les enfants paient un lourd tribut : ils souffrent de la faim, sont déplacés et tués », insistant sur le fait que les conflits en cours dans les territoires palestiniens occupés, au Soudan, au Myanmar et au Burkina Faso sont « les plus meurtriers pour les enfants ».
Le rapport insiste également sur la nécessité urgente de traiter la situation des enfants touchés par les conflits armés, et sur l’importance de préserver et renforcer les ressources dédiées à leur protection, à un moment où les besoins humanitaires et de protection des enfants s’intensifient.
À l’approche du trentième anniversaire du mandat relatif aux enfants et aux conflits armés, la responsable onusienne a appelé la communauté internationale à renouveler et renforcer son engagement en faveur de la protection des enfants, affirmant que « la protection des enfants contribue à briser les cycles de conflit et de violence, et à promouvoir une paix durable ».
APS