Le président du Conseil de la nation, Azouz Nasri a affirmé que la Journée de l'émigration témoigne d'une histoire où les normes et les valeurs humaines ont été bannies.
En marge d'une séance plénière du Conseil, consacrée aux questions orales, au cours de laquelle il a observé avec des membres du Gouvernement et des membres et fonctionnaires du Conseil, une minute de silence à la mémoire des martyrs des massacres du 17 octobre 1961, M. Nasri a affirmé que la Journée de l'émigration témoigne d'une histoire où les normes et les valeurs humaines ont été bannies, une journée rappelle à la mémoire les massacres horribles perpétrés par le colonisateur français inique contre des Algériens sortis manifester pacifiquement à Paris".
Il a ajouté que ces massacres "font partie des crimes les plus abjects commis par le colonisateur français contre des Algériens à l'étranger", soulignant que cette date "est l'une des journées de la mémoire collective de la nation, qui resteront à jamais gravées dans l'esprit".
"Les haltes de recueillement sont des haltes de déférence et de considération pour nos valeureux martyrs et des occasions pour se remémorer des étapes phares de l'histoire", a-t-il affirmé, soulignant qu'elles "constituent une occasion où nous puisons la détermination et la résolution pour atteindre nos aspirations nationales".
Le président du Conseil de la nation a exprimé "sa reconnaissance et sa considération au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour l'institution d'une minute de silence à la mémoire des martyrs des massacres du 17 octobre, laquelle témoigne du grand intérêt accordé au dossier de la mémoire", affirmant que "l'Algérie victorieuse n'oublie jamais sa doctrine novembriste et ses valeurs éternelles, ses martyrs et ses héros".
APS