Radio Algérienne
Les travaux de la 7ème session de l'Assemblée générale (AG) de l'Association des autorités anti-corruption d'Afrique (AAACA) ont débuté, ce lundi à Alger, sous le thème «Récupération des avoirs: renforcement de la coopération et de l'échange d'expertises pour une Afrique forte et unie contre la corruption».
Cette session a connu la participation de 29 pays africains, représentés par leurs différents organes de lutte contre la corruption, qui œuvrent ensemble dans le cadre de la Convention de l'Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption.
Dans une allocution à cette occasion, la présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption (HATPLC), Mme Salima Mousserati a indiqué que l'accueil par l'Algérie de cette session, se veut « l'expression renouvelée de son engagement à mettre en œuvre la Convention africaine sur la lutte contre la corruption, notamment en matière de coopération et de coordination entre les Etats du continent».
En sa qualité de membre de cette organisation africaine, «l'Algérie soutient toute initiative visant à renforcer la coordination, la coopération et l'échange des expertises entre les Etats africains dans le domaine de la lutte contre la corruption, et partage toutes les expériences et les bonnes pratiques pertinentes, d'autant plus que la corruption est un crime complexe difficile à traiter», explique Mme Mousserati.
De son côté, le président de l'Association des autorités anti-corruption d'Afrique (AAACA), Khaled Abdelrahman a salué l'appui de l'Algérie aux efforts de lutte contre ce fléau en Afrique, affirmant que cela traduit «la volonté de l'Algérie de faire preuve d'entraide avec ses frères africains et de prendre l'initiative d'assumer ses responsabilités afin de surmonter les défis entravant la lutte contre la corruption en Afrique».
Evoquant l'action de l'AAACA au cours de l'année passée, M. Khaled Abdelrahman a fait savoir que son instance a franchi «de grands pas dans le dossier de création d'un centre de recherches et d'études sur la lutte contre la corruption», lequel serait appelé à devenir «une source essentielle pour la recherche scientifique dans la lutte contre ce phénomène en Afrique».
M. Khaled Abdelrahman a révélé, dans ce contexte, la préparation d'un sondage visant à identifier les besoins en matière de recherche et de formation des membres de l'AAACA, dans le but de trouver les solutions adaptées aux spécificités africaines dans ce domaine.
Les travaux de cette session qui se poursuivront, durant deux jours à huis-clos, porteront notamment sur l'élection d'un secrétaire général de l'AAACA, la présentation du rapport annuel sur les efforts de lutte contre la corruption en Afrique pour la période 2023-2024, ainsi que l'organisation d'un panel de discussion sur les expériences nationales en matière de lutte contre la corruption, de récupération des avoirs et de l'indice d'intégrité dans plusieurs pays africains.
APS
